
Lenief - Manteau du soir, Haute Couture 1923

A. Courrèges - Ensemble pantalon, 1965
Emanuel Ungaro, veste et jupe













By Elodie Froger . Posted on 28/04/2016
By Virginie PILLON . Posted on 22/04/2016
Le Chablis du Domaine Raveneau fait partie de ces vins cultes et incontournables pour qui sait reconnaître la noblesse dans la simplicité. Alors que le Chablisien cède dans les années 1970'-80'-90' aux sirènes de la technologie, qui apportent des rendements élevés au point de faire perdre son âme aux Vins de Chablis; le Domaine Raveneau est l'un des seuls à conserver des techniques traditionnelles. Les vendanges manuelles, l'élevage en fût, une connaissance parfaite de son terroir et un rendement maîtrisé font du Chablis un Vin d'Exception.
Le sol calcaire argileux composé de fossiles d'huitre appelé le kiméridgien, confère au Chablis une grande minéralité, plus ou moins marquée selon le travail du vigneron. Les Chablis du Domaine Raveneau sont reconnus et appréciés pour leur finesse et les 7 hectares du Domaine donnent des grands Crus aux notes miellées dues au vieillissement en fût (les clos, blanchots, Valmur) et des premiers Crus plus frais et minéral (Vaillons, Butteaux, Chapelot, Montmains les Forest et le célèbre Montée de Tonnerre). Chaque terroir est travaillé en fonction de sa personnalité. C'est pourquoi, ses vins sont si différents et reconnaissables. Jean-François et son fils François ont redonné aux viticulteurs du chablis, le goût du terroir et du vin bien fait. Les vignerons reprennent donc des techniques et des valeurs plus conforment à la production de vins de qualité. Il n'existe donc pas un mais des Chablis.
D'une jolie couleur jaune paille au reflet or, les vins du Domaine Raveneau, sont d'une très grande finesse, généreux en bouche, qui expriment toute leur subtilité au bout de quelques années (ses vins se conservent en effet très bien).
Ces fameuses bouteilles à la capsule cirée jaune sont rares. Introuvable en boutique, inutile de vous rendre non plus au Domaine, toute la production est vendue.
By Virginie PILLON . Posted on 15/04/2016
Le Château Haut-Brion est reconnaissable aussi bien par ses arômes que par sa bouteille qui diffère de la forme classique des bouteilles du Bordelais.
Fondé le 23 avril 1525 par Jean de Pontac, membre du Parlement de Bordeaux, le vignoble est l'un des rares a conserver une trace écrite de sa naissance.
Situé sur la commune de Pessac, dans l'agglomération de Bordeaux, Château Haut-Brion est le seul vignoble rouge extérieur au Médoc à obtenir une place dans le fameux classement de 1855 des vins de bordeaux. Titré "Premier Grand Cru classé" au côté des fameux Château Latour, Château Margaux etc..., il produit un grand vin rouge d'une grande élégance et typé, marqué par des notes ambrées, grillées et de cuir.
Racheté par un financier américain en 1935, Clarence Dillon, le Château Haut Brion obtient également le titre de "Cru Classé de Graves" en 1959. Le Domaine reste la propriété de la famille.
Les 43 hectares consacrés au vignoble rouge sont plantés de 45% de de cabernet sauvignon, 37% de merlot et 18% de cabernet franc et produisent chaque année environ 145 000 bouteilles.
Sous l'Ancien Régime, les bouteilles "bordelaises" ou "frontignanes", développées par des Maîtres verriers adoptent une forme tronconique. Progressivement, à partir du début du XIXème siècle, la"Bordelaise", évolue vers la forme actuelle. Son fût tronconique devient cylindrique et s'allonge, l'épaulement s'adoucit et le goulot est raccourci, rendant plus facile le stockage et le transport.
La bouteille de Château Haut Brion 1947 vendue sur www.lacparis.com présente légitimement une forme de type "bordelaise". Celle-ci sera en usage jusqu'au millésime 1958.
By Elodie Froger . Posted on 12/04/2016
Nous allons vous parler d'une exposition qui se déroule aux Arts Décoratifs jusqu'au 14 août et qu'il ne faut absolument pas manquer.....
"Fashion Forward" est une superbe rétrospective de la mode féminine, masculine et enfantine en France de la Régence à aujourd'hui.
Une fois les escaliers menant à la grande nef montés, les premières salles sont consacrées au XVIIIème siècle français. L'exposition s'ouvre par un modèle de robe dite "Volante" ou "Battante" très en vogue en France sous la Régence. Portée sur un panier circulaire, cette robe n’est qu’à demi fermée sur le devant laissant voir le corps à baleine. Elle se caractérise par des soieries richement dessinées, des manches dites en raquette et surtout par des plis dans le dos partant de l’encolure connus sous le nom de « plis à la Watteau ».
Puis de façon chronologique, nous arrivons à la période correspondant au règne de Louis XV et de la non moins célèbre Marquise de Pompadour et des robes dites "à la française". Ce type de robe née sous la Régence reprend quelques caractéristiques de la robe Volante, dont l’utilisation des paniers, mais surtout le fameux pli « Watteau » et les manches dites « Pagode ». La seconde particularité de la robe à la Française est son ajustement sur le devant du buste et le dos relativement lâche, ce qui en fait une robe plutôt agréable à porter.
Les Hommes passent des justaucorps à des habits à la française composé de l’habit, du gilet et de la culotte. Ce costume perdant de son ampleur vers le milieu du XVIIIe siècle. Les pans de devant de l’habit, prennent progressivement une coupe oblique. Le gilet qui se substitue à la veste, se porte plus court que l’habit. A partir de 1745, la culotte passe par-dessus le bas et est ajustée au-dessous des genoux par des jarretières.
L'époque Louis XVI occupe une place à part dans l'histoire du costume féminin et présente un intérêt particulier. Les robes à la française ne sont plus portées qu'à la Cour, ou lors de Cérémonie. La garde-robe féminine se diversifie et voit apparaître de nombreux types de robes dont les célèbres robes "à la Polonaise".
Dès le Consulat, la mode se simplifie de par les influences de l'Antique et la célèbre robe dite "à l'Empire" fait son apparition par l'intermédiaire de Joséphine de Beauharnais. Les femmes se libèrent des paniers et des corsets, se tournent vers des robes plus légères. Les étoffes deviennent plus fines, presque translucides favorisant le drappé néo-classique.
Puis les robes à partir de la Restauration se diversifient, la mode des cotonnades devançant les soieries très en vogue sous Napoléon Ier.
La période "romantique" des années 1830 se fait également ressentir dans la mode avec notamment les robes "de jour" se caractérisant par de jolies manches "gigot", une jupe volumineuse sur une taille très fine, conférant une silhouette "en sablier".
Et peu à peu apparaissent les fameuses "Crinolines" comme interprétation des paniers.
A partir de 1945, les robes à transformation apparaissent, elles sont constituées d'au moins 2 corsages que l'on peut changer selon les occasions, généralement l'un pour le jour l'autre pour le soir. Tout d'abord ronde, elle projette sa masse vers l'arrière à partir de 1860. Puis redevient un modeste tronc de cône à partir de 1867.
Maison Worth :Charles Frédéric Worth (1825-1895) fonde sa maison de couture en 1857. Il est le premier à généraliser le principe de collections saisonnières, à organiser des défilés de modèles et surtout à signer ses créations par une griffe. A partir de la IIIème République, la tournure apparaît. Les robes forment derrière un pouf. Pour sortir, on porte le jour une visite, sorte de petit manteau léger. La tournure évolue au cours des années, elle subsiste sous l'aspect dit d'une "queue d'écrevisse", puis dit "strapontin". Sous prétexte de correction, les costumes masculins se font de plus en plus sombres et rigides. Le jour, le complet veston s'impose.
A la Belle Epoque, Jacques Doucet se distingue dans sa boutique du 21 rue de la Paix à Paris où il compose pour ses clientes éprises de nostalgie une mode évocatrice des grâces du XVIIIème siècle. Il n'est pas l'inventeur d'une forme de robe ou d'un vêtement, mais l'interprète d'une conception de la féminité, fragile, fluide et infiniment sophistiquée. Son art s'épanouit essentiellement dans de coûteuses robes d'intérieur, des négligés et déshabillés mousseux. Jacques Doucet élabore un style arachnéen, à base de combinaisons de dentelles, de plissés, de broderies : la superposition des transparences, caractéristique de Doucet, qui crée autour du corps féminin un bouillonnement vaporeux, renvoie à l'idéal d'une féminité désincarnée, diaphane, que la peinture et la poésie symbolistes évoquent alors. C'est de mousseline, de tulle, de satin, aux nuances pastel, que Doucet revêt ses clientes ; les fleurs brodées, tissées, imprimées ou peintes dont il pare ses robes évoquent aussi bien le répertoire végétal rococo, que celui de l'Art nouveau.
Mariano Fortuny est un couturier d'origine espagnole qui fit carrière à Venise au début du XXème siècle. Il révolutionna la mode en élaborant des coupes épurées grâce à des techniques innovantes permettant leur maintien. En 1907, il conçut une de ses plus célèbres créations : la robe « Delphos ». Inspiré par la Grèce antique et ses statues, il met au point une robe en soie plissée, retenue aux épaules, glissant le long du corps pour révéler les formes naturelles de la physionomie féminine. La robe était conçue d’une seule pièce. Pour l’assembler, il utilisait des perles de verre qu’il plaçait aux emmanchures et tout au long des coutures latérales. Ce détail ajoute un aspect luxueux et raffiné à la créations, mais les perles servaient également de lest pour parfaire le tombé du tissu. La robe « Delphos » est une œuvre artistique dans la conception de sa pigmentation. Fortuny et sa femme teignent de la soie grège avec des produits naturels pour obtenir des nuances délicates. Les tissus sont conçus comme des peintures. La soie reçoit plusieurs couches successives pour créer un effet de lumière et de transparence. Mariano imprime et retouche le tissu à l’aide d’un pinceau. Il crée des textures et des accords picturaux qui ne se répètent jamais. Dans sa robe « Delphos » il n’y a pas d’accessoires superflus ni d’artifices. Ses vêtements répondent à sa conception originale: sublimer le corps de la femme sans le contraindre. La femme est libre de ses mouvements.
Babani :Ouvert Boulevard Haussmann à Paris en 1894 par Vitali Babani, le magasin Babani est spécialisé dans la vente d'objets d'art, de soieries du Moyen-Orient, mais aussi de kimonos importés d'Extrême-Orient. Babani réalise également des modèles de kimonos confectionnés dans ses ateliers de Kyoto et griffés de son nom. Apprécié des élégantes de la Belle Epoque pour son ampleur et la facilité des mouvements qu'il permet, le kimono traditionnel s'occidentalise.
La maison Callot Soeurs :La maison Callot Sœurs fut fondée en 1895 rue Taitbout à Paris dans le 9ème arrondissement par les quatre sœurs Callot (Marie Gerber, Marthe Callot Bertrand, Regina Callot Tennyson-Chantrell et Joséphine Callot Crimont). Les sœurs connaissent le succès grâce à leurs travaux sur l’amélioration de blouses et de lingeries avec l’ajout de dentelle et rubans. Le succès les conduit naturellement à une diversification en élargissant leur activité à d’autres vêtements. Les sœurs Callot appréciaient le style orientaliste, leur style était caractérisé par des motifs floraux, des broderies et la présence de manches kimonos. Elles remirent certaines matières au goût du jour comme les dentelles anciennes, la gabardine caoutchoutée ou encore la soie chinoise. Elles furent à l’origine du lamé or et argent pour le soir, très prisé à l’époque par les actrices et autres personnalités internationales. Elles furent très influentes dans les années 20.
A suivre les années Art Déco.....By Virginie PILLON . Posted on 04/03/2016
René Lalique (1860-1945) est à la fois un artiste dessinateur, créateur et technicien. Véritable autodidacte, Lalique commença dès 1880 à proposer ses talents d’artisan-bijoutier aux grands noms de l’époque tels que Boucheron. En 1885, il n’est encore présenté par la maison que comme un simple collaborateur. Il faudra attendre 1890 pour que sa renommée commence à éclore alors qu’il dirige déjà une trentaine d’ouvriers dans un atelier rue Sainte-Thérèse.
Ses œuvres seront souvent teintées de symbolisme, mêlant la Faune, la Flore et la Femme a de multiples matériaux qui feront son talent et sa créativité.
« S’il ne demande aucun conseil aux hommes, il ne cesse d’en demander à la nature ; c’est d’elle seule qu’il s’inspire » écrivait le poète Edmond Haraucourt [1]. En effet, bien que René Lalique passa son enfance à Paris, il se plaisait à retourner régulièrement dans sa Marne natale où il pouvait, au contact direct de la nature, puiser son inspiration.
Sa passion pour l'Art Japonais en vogue à la fin du XIXème siècle et relayé par les Expositions Universelles, exacerbe son attrait pour la nature.
Après avoir travaillé pour les plus grandes Maisons de Joaillerie (Aucoq, Cartier, Boucheron etc...), il fonde son propre atelier en 1885 et devient le maître incontesté de la joaillerie de l'Art Nouveau français.
L’originalité de ses œuvres réside non seulement dans le répertoire iconographique utilisé, propre à la Nature et à l'Art Nouveau (faune, flore, bestiaire fantastique...), mais également dans le choix de ses matériaux.
Le vocabulaire Art Nouveau utilise un répertoire peu usité jusqu'à présent : paon, insectes, chardon, liane, le végétal sont mis à l'honneur sous l'Art Nouveau.
On raconte également que son atelier était constamment rempli de fleurs[2]. Il n’hésite pas à associer des matières très précieuses comme le diamant à d’autres plus accessibles tels que le cuivre ou la corne. Lalique n’aura de cesse de tenter de nouvelles expériences, privilégiant avant tout la préciosité visuelle au luxe matériel. Son talent sera rapidement reconnu et Émile Gallé le surnomma très justement « l’inventeur du bijou moderne ». Ses œuvres seront soutenues par les grandes femmes de l’époque comme Sarah Bernhardt qui portera ses bijoux sur scène ou encore par le collectionneur Calouste Gulbenkian, qui sera son principal mécène.
Si Lalique va traduire sa créativité dans de nombreux matériaux, il comprendra rapidement l’attrait du verre et ses possibilités de jeux de luminosité, de transparence, de couleurs et de relief. L’année 1909 sera charnière pour notre bijoutier. Sa rencontre avec le parfumeur François Coty va faire considérablement évoluer ses créations. Le verre va devenir son matériau de prédilection. Il déposera de nombreux brevets l’amenant à devenir, dès les années 1910, un véritable maître-verrier.Lalique va traduire sa créativité dans de nombreux matériaux en associant des matières absentes jusque là de la joaillerie (cuir, corne, émail, nacre), et en utilisant des pierres semi-précieuses (appelées aujourd'hui pierres fines) et précieuses telles que l'opale, la pierre de lune, la pierre de tigre, la topaze etc...
IL comprendra rapidement l’attrait du verre et ses possibilités de jeux de luminosité, de transparence, de couleurs et de relief.
L’année 1909 sera charnière pour notre bijoutier. Sa rencontre avec le parfumeur François Coty va faire considérablement évoluer ses créations. Le verre va devenir son matériau de prédilection. Il déposera de nombreux brevets l’amenant à devenir, dès les années 1910, un véritable maître-verrier.
Article écrit par Armelle FRUCHARD, étudiante en Master Muséologie à l'Ecole du Louvre et formation à l'ESSEC Business School
[1] Extrait de « La Dépêche de Toulouse » par Edmond Haraucourt (1933)
[2] Henri Vever dans la revue Art et Décoration (1898)
By Elodie Froger . Posted on 17/12/2015
Descendante des Monaco Sixty Nine, V4 et autre 360 LS, la Monaco Twenty Four Concept, présentée à Bâle 2009 pour fêter les 40 ans de l'emblématique Monaco, est une des éditions spéciales du modèle classique éditée par Tag Heuer. Ces éditions spéciales sont des séries limitées de modèles plus audacieux, un peu comme les versions "usines" des voitures de sport dont elle s'inspire.
MONACO V4 :
MONACO CALIBRE 360 :Plutôt futuriste, cette Monaco Concept 24 est le fruit d'un assemblage de références à la course automobile, dans son design comme dans sa construction.
UN DESIGN HI-TECH :
L'une des innovations de ce modèle est le mouvement qui est "suspendu" dans la boîte : il repose sur quatre bras équipés d'un "amortisseur composite" (dixit TAG Heuer). Cet aspect transparent donne l'effet visuel d'une montre squelette.
UN MOUVEMENT ZENITH EL PRIMERO EN APESANTEUR :
Cette montre Monaco est équipée du célèbre "Calibre 36" qui n'est autre que le fameux Zenith El Primero. Ce calibre a pour caractéristique d'être d'une précision remarquable et surtout donne la possibilité de mesurer des temps au 10ème de seconde. Le fond saphir, avec notamment une masse oscillante en forme de jante et des touches de couleur orange lui donne une touche sportive supplémentaire.
UNE MONTRE PARTICULIÈREMENT TYPÉE COURSE AUTOMOBILE :
La Twenty Four Concept ne manque pas de références esthétiques au monde de la course automobile : à 12h du cadran se distingue un imposant "24"(en hommage aux 24 Heures du Mans), des bandes "bleu et orange" traversent le cadran (comme sur la Porsche « Gulf » de Steve Mc Queen dans Le Mans).
Le boîtier acier recouvert de PVD noir rappelle celui de la Monaco V4 avec son saphir biseauté débordant sur la tranche. Quant à la boucle du bracelet est en titane.
Sources : The Watch Observer
ACTUELLEMENT EN VENTE SUR LACPARIS.COM :
RETROUVER SUR LACPARIS.COM CETTE SUPERBE MONACO 24 CONCEPT
By Virginie PILLON . Posted on 14/12/2015
Jo Di Bona est un artiste de tout juste 40 ans né dans la banlieue Parisienne en 1976. Dès le début des années 90’ Jo a fait ses armes artistiques sur murs et trains aux côtés de Nestor & Lek, avec leur team VF, jusque dans les années 2000.
Puis Jo, sillonne la France avec son groupe Pop Rock Hotel jusqu'en 2014, date à laquelle il revient à l'art pictural, en exposant jusqu'en Chine.
Fervent adepte du graffiti, Jo va s’en éloigner petit-à-petit et créer ce qu’il appellera par la suite le «POP GRAFFITI», mélangeant collages, diverses influences du Graffiti, mais aussi la culture Pop dont il s’est profondément imprégné.
Dans ses œuvres, Jo rend hommage aux icônes et grands personnages de l’histoire, travaille sur des portraits d’anonymes, tout en faisant des clins d’œil à d’autres artistes qui lui sont chers. C’est avant tout cette liberté de créer qu’il aime et à laquelle le «POP GRAFFITI» lui donne accès. Après avoir terminé l’année 2014 en beauté avec le 1er Prix du Graffiti à la Fondation EDF, de nombreux projets s’enchaînent et se profilent à l’horizon… pour cet artiste dont la générosité est à la hauteur de son talent car « le plus important à ses yeux, c’est le partage. » (ARTIST’UP).
Jo est un artiste inspiré, doué d'une force de travail incroyable. Son oeuvre est prolifique. Jo continue pour notre plus grand bonheur à "embellir" les murs de fresques colorées notamment lors de performance artistique, rendant souvent hommage aux événements et aux personnes.
Jo expose dans les galeries, la rue... Il crée de nombreuses œuvres pour des associations caritatives (emmaüs, pièces jaunes...).
Il a présenté ses premières toiles en vente aux enchères publiques au mois de juin dernier lors d'une vente Art Urbain Contemporain à Paris, au côté de Jonone, Mesnager....
Pour en savoir plus : retrouvez toutes les expos, photos, vidéos et news de Jo Di Bona sur sa page officielle facebook : http://www.facebook.com/popgraffiti et http://jodibona.com/
Retrouvez les lots en vente sur : www.lacparis.com
By Elodie Froger . Posted on 19/01/2015
Malle Courrier Louis Vuitton, toile gris Trianon (sources : La Malle en coin)
Les malles Louis Vuitton connaissent alors un réel succès et la toile Trianon est très rapidement imitée. Louis Vuitton innove de nouveau, en proposant dès 1872, à sa clientèle une nouvelle toile, la toile rayée, imprimée rouge sur fond beige. Puis en 1876, afin de renouveler son originalité face aux imitateurs, Louis Vuitton renouvelle la gamme de couleur de cette toile avec un camaïeu de beige / marron alternant des rayures claires et foncées qui deviendra la signature chromatique de la maison. Cette toile sera produite jusqu'à la fin des années 1880 et connaîtra le même succès que les précédentes.Malle Courrier L. Vuitton (sources : La Malle en coin)
Au cours de cette même période, Louis développe sa gamme de malles, s'adaptant aux besoins de la clientèle et présente notamment en 1875 son premier wardrobe. Puis, en 1888, Louis en collaboration avec son fils Georges créent un nouvel imprimé, un damier beige et brun, où apparaît pour la première fois l’inscription "Marque L. Vuitton déposée". En effet, c'est la première fois qu'un objet manufacturé comporte, de façon visible, à l'extérieur, un nom de marque....une véritable révolution marketing. Cette toile sera la dernière toile réalisée par Louis qui décèdera en 1892.Malle Courrier Haute L. Vuitton toile Damier (sources : La Malle en coin)
A son tour, la toile damier est très plagiée et c'est en 1896, qu'est réalisée la célèbre toile Monogram qui mettra un terme à l'exploitation de la Damier. Afin de compliquer l’œuvre des contrefacteurs, Georges va complexifier le dessin de cette nouvelle toile abandonnant la simplicité géométrique des rayures et des damiers. Par contre, il en conservera les tonalités chromatiques du beige et marron. Dorénavant, la toile Monogram sera composée de 4 motifs d'inspiration japonisante, alors très en vogue grâce notamment à l'Exposition Universelle de 1878. Cette nouvelle ornementation comprend : 3 motifs floraux, mi-végétaux, mi-géométriques et le chiffre de la Maison, LV entrelacé. Le 1er motif est une étoile galbée ou fleur à 4 pétales de couleur marron. Le 2ème motif est la reprise en négatif du précédent. Quant au dernier motif il s'agit d'une fleur quadrilobée de couleur marron placée dans un cercle beige. Gaston-Louis raconte, en 1965, la création des motifs de la toile Monogram par son père Georges : "Tout d'abord, les initiales de la Maison : L V, mais enlacées de façon très simple pour qu'elles restent parfaitement lisibles. Puis un losange, afin d'en particulariser la forme, il fait les côtés concaves - au centre apparaît une fleur à quatre pétales. Puis l'agrandissement de cette fleur en positif. Enfin, un rond ajouré d'une fleur à quatre pétales arrondis." ("Louis Vuitton", Editions de La Martinière). Ce nouveau Monogram sera à travers les années l'emblème de la Maison et sera même décliné de façon surprenante. En effet, en 2008, LVMH décide de lancer une collection de haute joaillerie Louis Vuitton dont la direction artistique est confiée à Lorenz Baümer. C'est alors que la marque dépose un brevet pour 2 nouvelles coupes de diamants, la LV cut, taillés à l'images des fleurs du Monogram, dont une variante a les bouts arrondis et la seconde pointus. Les diamants comportent respectivement 61 et 77 facettes et seront présentés dans la collection "Les Ardentes". Cette taille est excessivement chère, au vu de la déperdition de diamant (de 40 à 60% de perte du diamant brut), mais sublime la lumière qui se voit décuplée par le nombre de facettes....et c'est de nouveau, plus de 110 ans après l'invention du Monogram, un joli succès marketing. Et vous pouvez retrouver sur notre site actuellement en vente un joli modèle de week-end monogrammé, le sac "Beaubourg" :Ainsi qu'un petit sac à main en toile damier, le "Bucket" :
By Virginie PILLON . Posted on 13/01/2015
Connu sous le nom de "Baptistère de Saint Louis", ce bassin n'a cependant jamais été utilisé par Louis IX (surnommé Saint Louis), né en 1214 et mort en 1270. Celui-ci a en effet été exécuté environ 100 ans plus tard en Syrie ou en Egypte Mamelouk, réputées pour l'Art de la dinanderie.
Signé 6 fois Muhammad ibn al-Zain, ce bassin est probablement le fruit d'un commanditaire Chrétien en raison des fleurs de lys et autres symboles que l'on retrouvent au milieu d’incrustations de laiton, d'or et d'argent. La date et le contexte de son arrivée en France reste inconnue. Une première mention est retrouvée dans l'inventaire du Trésor de la Sainte Chapelle de Vincennes en 1440.
Bien que l'hypothèse d'une commande Chrétienne soit discutée, il n'est pas contestable que ce bassin a servi lors des baptêmes de Louis XIII et ses successeurs. Il sera utilisé pour la dernière fois en 1856 pour le baptême du prince impérial Napoléon-Eugène.
On ignore pourquoi un bassin islamique, en principe destiné aux ablutions chez les Musulmans, est devenu l'un des objets symboliques du Sacrement Chrétien, mais cette ironie ou ce choix, n'est-il pas un merveilleux symbole de communion entre les peuples et les religions, d'autant plus en ces temps troublés !
Nous sommes Charlie ! Ce chef d'oeuvre est conservé au Louvre dans le Département trop souvent oublié des Arts de l'Islam, aile Denon)